Traitement des AVC ou accident vasculaire cérébral dans notre maison de retraite

Chaque année, près de 150 000 personnes sont victimes d’AVC en France. C’est la première cause de handicap acquis chez l’adulte (notamment les personnes âgées dépendantes) et la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer. Il s’agit d’un arrêt brutal de l’irrigation sanguine du cerveau entraînant une privation d’oxygène dans les zones touchées. Selon la rapidité du diagnostic et de la prise en charge, les séquelles peuvent être plus ou moins lourdes. Dans tous les cas, le processus de récupération est très long, des séances de rééducation sont nécessaires plusieurs fois par semaine ainsi qu’une assistance au quotidien pour l’alimentation, la toilette, le déplacement, un suivi médical etc… Certains choisisse une auxiliaire de vie (services d’aide à domicile) d’autres sont dans des maisons de retraite privées.

Le problème avec les soins infirmiers à domicile est qu’ils sont ponctuels. Les soins médicaux sont plus intéressants dans ce cas là lorsqu’ils sont constants.

Dans tous les cas, il faut absolument s’entourer d’une équipe médicale qui aide avec efficacité les personnes atteintes de différentes maladie (des personnes souffrant du Parkinson, à l’AVC). Notre EHPAD est spécialisé dans la prise en charge post AVC, que ce soit pour un séjour temporaire ou permanent.

Les structures d’accueil médicalisées sont adaptées aux seniors: Le cadre de vie de nos établissements est agréable et les personnes d’un grand âge y retrouveront un médecin coordinateur, une aide soignante ainsi que d’autres pensionnaires.

Il faut aussi noter que nos n’accueillons pas seulement une population vieillissante, notre établissement est intergénérationnel.

Qu’est-ce qu’un accident vasculaire?

Un AVC survient lorsque le cerveau n’est plus irrigué en raison d’un obstacle. Il peut s’agir d’un caillot de sang (thrombose) qui bouche un vaisseau sanguin (AVC ischémique ou infarctus cérébral) ou d’une artère qui rompt brutalement dans le cerveau (AVC hémorragique ou rupture d’anévrisme). L’oxygène et les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de la zone du cerveau touchée ne circulent plus et certaines cellules peuvent être endommagées voire totalement détruites.

Il existe également une forme d’AVC plus légère car elle rompt temporairement le flux sanguin dans une partie du cerveau et dure généralement moins d’une heure. On parle alors d’accident ischémique transitoire (AIT). Ses symptômes sont néanmoins à prendre au sérieux car un AIT précède bien souvent un AVC, c’est signe d’alerte élevé qui figure parmi les urgences médicales.

Les symptômes peuvent varier d’un cas à l’autre selon la nature de l’AVC (ischémique ou hémorragique), l’endroit et la taille de la lésion cérébrale, les conséquences sont principalement, la perte de la motricité, perte de la sensibilité et le trouble du langage.

Quels sont les symptômes?

Les symptômes apparaissent subitement et précèdent l’AVC ou l’AIT de quelques minutes à quelques heures. Les signes qui doivent alerter:

  • Confusion, difficulté soudaine à s’exprimer ou à comprendre son interlocuteur
  • Perte de sensibilité ou paralysie d’un côté du visage, d’un bras ou d’une jambe (hémiplégie)
  • Altération de la vue : vision dédoublée ou perte de la vue (principalement d’un seul œil)
  • Vertiges, pertes d’équilibre, et difficultés à coordonner ses mouvements
  • Maux de tête violents et soudains

Quels sont les facteurs de risques d’un AVC ?

L’AVC hémorragique est principalement causé par l’hypertension ou une mauvaise hygiène de vie. S’agissant des AVC ischémiques ou des AIT, de nombreux facteurs peuvent entrer en ligne de compte:

  • L’âge : plus de la moitié des AVC surviennent après 65 ans
  • L’hypertension artérielle
  • Le cholestérol
  • Le diabète
  • Certaines maladies cardiaques (insuffisance cardiaque, arythmie, anomalie de la valve cardiaque…)
  • Une mauvaise hygiène de vie (tabagisme, consommation excessive d’alcool, sédentarité, alimentation déséquilibrée, stress)

Comment limiter les risques?

Quelques conseils simples permettent de réduire les risques d’AVC

  • Diminuer ou arrêter le tabac
  • Limiter sa consommation quotidienne d’alcool à 3 verres de vin pour les hommes et 2 verres pour les femmes
  • Pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique (marche, natation, …): en plus de diminuer le stress, elle permet contrôler l’IMC (Indice de masse corporelle) et d’éviter le surpoids (IMC > 25), voire l’obésité (IMC > 30).
  • Manger équilibré et favoriser la consommation de fruits, légumes et de poissons.
  • Surveiller régulièrement son taux de cholestérol, sa tension artérielle et sa glycémie (pour contrôler le diabète)

Comment agir après un AVC ?

Suivant la zone du cerveau touchée, l’AVC peut avoir des conséquences très variées et les séquelles sont plus ou moins lourdes: altération des fonctions motrices, sensitives, visuelles, troubles du langage, troubles de l’équilibre…

Le processus de récupération est très long, des séances de kinésithérapie et d’orthophonie sont nécessaires plusieurs fois par semaine ainsi qu »une assistance au quotidien pour l’alimentation, la toilette, le déplacement etc…

Notre résidence médicalisée dispose d’un programme de rééducation complet et d’une équipe de professionnels spécialement formés à la prise en charge de ce type de pathologie. Il est important pour un patient de choisir sa maison de retraite ou un établissement d hébergement adapté sa maladie.

Il est préférable pour bien vieillir, de choisir une maison de retraite médicalisée permettant d’avoir des soins infirmiers constants, plutôt qu’un service à domicile de quelques heures. Les personnes atteintes ont une perte d’autonomie non négligeable et l’isolement n’est pas la meilleure solution.

Le kinésithérapeute travaille sur la sensibilité de la peau, et sur la perception et le mouvement des différentes parties du corps dans l’espace, grâce à des exercices de motricité et stimulation sensorielle (exercices de préhension, renforcement musculaire, endurance, massages, etc.)

L’orthophoniste spécialiste du langage, va permettre au patient d’améliorer son élocution

L’ergothérapeute va réapprendre au patient à effectuer les gestes du quotidien (se laver, s’habiller, boire, manger, etc.)

Le psychothérapeute aide le patient dans sa reconstruction psychologique tout au long de sa rééducation.

Nos équipes d’infirmiers et d’aides-soignants accompagnent le patient au quotidien (distribution des médicaments, pansements, soins de confort et d’hygiène…)

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