Explorez la catégorie Actualité Senior de Blog Carthagea pour rester informé des dernières tendances, recherches et informations essentielles sur les personnes âgées en France. Découvrez des articles pertinents, des études et des conseils adaptés aux besoins des seniors et de leurs familles.
Les maisons de repos jouent un rôle crucial dans le soutien à la population âgée, un groupe démographique en croissance constante en raison de l’augmentation de l’espérance de vie et des progrès de la médecine. Face à ces changements, ces établissements évoluent pour répondre aux attentes diversifiées et complexes de leurs résidents. Voici comment ils s’adaptent pour fournir des soins de qualité et améliorer le bien-être des personnes âgées.
Personnalisation et innovation au cœur des soins
Personnalisation des soins : Les maisons de repos adoptent des approches personnalisées pour répondre aux besoins spécifiques de chaque résident, allant des soins médicaux aux préférences personnelles.
Technologie et innovation : L’intégration de technologies avancées permet d’améliorer la qualité de vie des résidents, grâce à des dispositifs de suivi de santé et des solutions favorisant l’autonomie et la communication.
Formation du personnel et adaptation des espaces
Formations spécialisées pour le personnel : La complexité des besoins de la population âgée nécessite une formation approfondie du personnel, particulièrement en ce qui concerne la prise en charge de maladies comme la démence.
Aménagements physiques adaptés : Les modifications des espaces de vie visent à créer un environnement sécurisé et confortable, facilitant l’accessibilité et l’interaction sociale.
Engagement communautaire et soutien aux familles
Programmes de bien-être et d’activités : Les maisons de repos diversifient leurs offres d’activités pour encourager le bien-être physique et mental des résidents.
Partenariats avec la communauté : L’ouverture sur la communauté locale enrichit le quotidien des résidents et maintient les liens sociaux essentiels.
Soutien aux familles : En offrant un soutien aux familles des résidents, les maisons de repos reconnaissent l’importance de ces dernières dans le processus de soins.
Ces stratégies d’adaptation illustrent un engagement profond envers une prise en charge centrée sur la personne, visant non seulement à répondre aux besoins médicaux mais aussi à enrichir la qualité de vie des personnes âgées résidant dans ces établissements.
Pour découvrir nos services et comment nous répondons aux besoins de la population âgée dans nos maisons de retraite, visitez notre site : Carthagea.
La France occupe une position de premier plan dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer, une pathologie neurodégénérative qui demeure l’une des principales causes de démence chez les personnes âgées à travers le monde. Face au défi croissant que représente le vieillissement de la population, le pays intensifie ses efforts pour soutenir la recherche, améliorer le diagnostic et développer des traitements innovants. Cet article met en lumière les initiatives majeures, les avancées scientifiques significatives et les perspectives prometteuses qui caractérisent la recherche sur la maladie d’Alzheimer en France.
Un enjeu national majeur
Le vieillissement démographique en France entraîne une hausse significative du nombre de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer. On estime que près de 900 000 individus sont touchés, un chiffre qui pourrait doubler d’ici 2050. Cette situation exige une mobilisation accrue des ressources pour répondre à cet enjeu de santé publique. Les plans nationaux dédiés, tels que le Plan Maladies Neurodégénératives 2014-2019, ont structuré la recherche et accru les financements, favorisant le développement de projets multidisciplinaires.
Avancées scientifiques et acteurs clés
Plusieurs institutions jouent un rôle central dans la recherche sur l’Alzheimer en France. L’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) et le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) contribuent à la recherche fondamentale, tandis que les universités et centres hospitaliers universitaires (CHU) mènent des essais cliniques et développent des approches innovantes de soins. Les fondations et associations comme France Alzheimerapportent un soutien financier et favorisent la collaboration entre chercheurs.
Les chercheurs français ont réalisé des progrès notables dans la compréhension des mécanismes pathologiques de la maladie, notamment le rôle des plaques bêta-amyloïdes et de la protéine tau. Ces avancées ouvrent la voie à de nouvelles stratégies de prévention et de traitement. L’intelligence artificielle est également mise à profit pour améliorer le diagnostic précoce et développer des traitements personnalisés. De plus, le microbiote intestinal est exploré comme une nouvelle piste thérapeutique.
Implication des EHPAD dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer
Les EHPAD jouent un rôle essentiel dans la prise en charge quotidienne des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Ils offrent un environnement sécurisé et adapté aux besoins spécifiques des résidents, proposant des soins médicaux, un accompagnement psychologique et des activités thérapeutiques visant à maintenir les capacités cognitives. Les EHPAD sont également des lieux d’innovation où de nouvelles approches de soins sont testées, en collaboration avec des chercheurs et des professionnels de santé, contribuant ainsi à améliorer la qualité de vie des patients et à faire avancer la recherche appliquée.
La France est engagée dans une dynamique forte pour relever le défi de la maladie d’Alzheimer. Les avancées scientifiques récentes et les innovations technologiques offrent des perspectives prometteuses pour la prévention, le diagnostic et le traitement de cette pathologie. La collaboration entre les différents acteurs, y compris les EHPAD, est essentielle pour transformer ces perspectives en réalités tangibles pour les patients et leurs familles.
La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative qui résulte de la mort lente et progressive des neurones du cerveau. Avec plus de 200 000 personnes touchées par la maladie en France, Parkison figure, avec Alzheimer et les AVC, parmi les formes de dépendances les plus courantes chez les personnes âgées.
Cette affection ne réduit pas l’espérance de vie du patient mais nécessite un encadrement médical adapté. Chez Carthagea, notre maison de retraite médicalisée est équipée pour l’accueil des personnes atteintes de cette maladie.
Cet article vous invite à découvrir les principales caractéristiques de la maladie de Parkinson et vous présente les avantages d’une prise en charge dans notre Ehpad, auprès de professionnels qualifiés et spécifiquement formés pour vous accompagner dans un cadre exceptionnel.
Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?
Parkinson est une maladie neurodégénérative qui se caractérise par la destruction des neurones à dopamine impliqués dans le contrôle des mouvements du corps et la motivation.
Lorsque ces types de neurones sont détruits à hauteur de 50 à 70 %, les premiers symptômes appraissent (raideur, lenteur de mouvement, tremblements au repos, apathie…). C’est bien à souvent à ce moment-là que le diagostic est posé. En France, la maladie est diagnostiquée en moyenne à l’âge de 58 ans.
Bien que les symptômes (voir plus bas) soient aisément identifiables, les causes de la maladie sont à ce jour encore inconnues. Toutefois, il semblerait que des facteurs génétiques couplés à des facteurs environnementaux constituent une piste sérieuse à creuser pour mieux identifier l’origine de la maladie.
Qui sont les personnes les plus touchées par cette maladie ?
A l’échelle mondiale, 5 millions de personnes sont atteintes de la maladie de Parkinson. Un chiffre qui pourraient frôler les 10 millions à l’horizon 2030.
Cette affection touche en France environ 200 000 personnes et 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
Avec 2 fois plus de cas en l’espace de 25 ans, Parkison représente la deuxième maladie neurodégénérative, après la maladie d’Alzheimer et la deuxième cause de handicap moteur d »origine neurologique chez les personnes âgées après les AVC.
Les hommes sont davantage touchés que les femmes : 1,5 fois plus
17 % des nouveaux cas diagnostiqués sont âgés de moins de 65 ans
La maladie augmente considérablement (2 fois plus de cas en 25 ans) en raison du vieillissement de la population et de l’allongement de la durée de vie
Prévalence de la maladie de Parkinson en France en 2015 par âge et par sexe
Parkinson est une maladie complexe qui évolue différemment selon les patients et peut présenter des symptômes variables d’une personne à une autre.
Les symptômes majeurs de la maladie sont la lenteur à initier les mouvements (akinésie), une raideur musculaire spécifique et le tremblement au repos, d’autres manifestations peuvent apparaître : fatigue, l »apathie ainsi que des troubles de la motricité, troubles du comportement…
Il est très fréquent que les symptômes ne touchent que la moitié du corps, on parle alors de manifestations asymétriques.
Pourquoi venir dans un Ehpad tel que Carthagea ?
Pour contrôler l’évolution de la maladie, une prise en charge médicale et un encadrement adaptés sont indispensables. Il est donc essentiel de bien choisir une maison de retraite, tant pour le personnes âgées dépendantes que pour leurs familles.
Chez Carthagea, nos résidents en perte d’autonomie sont soignés par un personnel qualifié et spécialement formé à cette pathologie, avec un service haut de gamme dans un cadre exceptionnel. Nos établissements sont spécialement conçus dans le souci d’améliorer la fin de vie de nos pensionnaires avec des soins de qualité et un environnement apaisant.
Les pensionnaires nécessitant un accompagnement dans les actes essentiels de la vie (pour le lever, le coucher, la toilette, les repas…) sont aidés par le personnel de l’Ephad dans un souci de bientraitance et dans une atmosphère chaleureuse.
Les soins réalisés par notre équipe soignante sont placés sous le contrôle d’un médecin coordinateur.
Les soins quotidiens (pansements, mesure de la glycémie, distribution des médicaments…) sont effectués par le personnel soignant de l’EHPAD. Le médecin coordonnateur et son équipe s’occupent également de la coordination des interventions du médecin traitant (qui n’est pas le médecin coordonnateur) et des rendez-vous avec les spécialistes.
Enfin, une convention fiscale s’applique entre la France et la Tunisie permettant une réduction d »impôt.
Les initiales CFE correspondent à la Caisse des Français à l’Etranger. Cette organisation (créée en 1978) est le relai de la Caisse de Sécurité Sociale pour les expatriés français à l’étranger et est très importante dans leur quotidien. La vocation de la CFE est de leur offrir la même protection sociale qu’en France.
Comment la CFE fonctionne ?
La CFE est un organisme de Sécurité Sociale (de droit privé) chargée d’une mission de service public (placée sous tutelle du ministère français). La CFE se charge de procéder aux transferts des droits et est garant de l’orchestration administrative autour du patient.
Les expatriés ont le choix d’adhérer à la CFE. D’autres services leur sont aussi proposés comme la souscription à une mutuelle « expatrié ». La CFE est ouverte à tous : quel que soit votre pays de résidence, votre âge ou encore votre situation personnelle (salariés, travailleurs indépendants, étudiants, retraités). Pour bénéficier de la CFE, il suffit de remplir ces conditions :
Avoir la nationalité française.
Etre ressortissant de l’UE, de la Suisse, ou de l’espace économique européen.
Ne pas ou ne plus pouvoir bénéficier du régime classique de Sécurité Sociale.
Quels sont les avantages de la CFE ?
La CFE accepte toutes les demandes d’adhésion sans exception.
Les personnes souffrant d’une maladie chronique (ou avec antécédents médicaux) cotisent à même hauteur que les autres bénéficiaires de la CFE car le montant des cotisations dépend uniquement de l’âge et de la situation familiale de l’assuré.
Si vous avez besoin de rouvrir vos droits à la Sécurité Sociale, aucun délai de carence n’est appliqué.
La CFE propose une application mobile facile d’utilisation pour gérer vos divers demandes et dossiers à distance.
La CFE propose un remboursement des frais de soins dans les domaines suivants : médicaments, séances de kinésithérapie, consultation chez un médecin/spécialiste au même taux que la sécurité sociale.
La CFE propose également la prise en charge à 100% en cas d’hospitalisation de plus de 72 heures dans une clinique agréée. La CFE a signé des conventions avec des cliniques privées qui disposent d’un plateau technique aux normes européennes et fait le tiers-payant lors d’une hospitalisation.
CFE, quel régime choisir ?
Deux options s’offrent aux résidents Carthagea :
Retraite Expat Santé pour les retraités français à partir de 129€ par mois.
Monde Expat Santé pour tout résident de l’espace économique européen et la Suisse de plus de 60 ans à partir de 218€ par mois.
Toute l’équipe Carthagea est là pour vous accompagner au mieux pendant votre installation et votre séjour dans nos résidences médicalisées en Tunisie.
Dépendance et perte d’autonomie chez les personnes âgées
En France, 7,8% des personnes âgées de plus de 60 ans sont dépendantes. Avec le vieillissement de la population, les personnes dépendantes sont de plus en plus nombreuses : c’est pourquoi il est essentiel de se renseigner sur la perte d’autonomie des seniors.
Qu’est-ce que la dépendance et la perte d’autonomie ?
Lorsque l’on parle des personnes âgées en France, les sujets de la dépendance et de la perte d’autonomie sont bien souvent abordés. Cela n’a rien d’étonnant : nous avons tous, dans notre entourage, une personne âgée atteinte de la maladie de Parkinson ou encore d’Alzheimer. Ces questions sont cruciales pour assurer une prise en charge adaptée et offrir un soutien nécessaire aux personnes âgées. Il est important de sensibiliser la société à ces enjeux et de promouvoir des solutions pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées.
Le degré de dépendance varie en fonction des individus. Pour cette raison, la grille AGGIR (Autonomie Gérontologique Groupe Iso-Ressources) a été instaurée. Elle permet d’évaluer le niveau de dépendance des personnes âgées, qui va de GIR 1 à GIR 6. Les niveaux 1 et 2 correspondent à une perte d’autonomie sévère, où l’individu est confiné à un fauteuil roulant ou ne peut pas se lever de son lit médicalisé.
Quels sont les signes qui doivent alerter ?
S’il y a des personnes âgées dans votre entourage, il est important de surveiller leur comportement afin d’identifier la perte d’autonomie. En effet, celle-ci s’installe bien souvent progressivement. Il est important de reconnaître les premiers signes afin de pouvoir prendre les décisions adaptées pour le bien-être de la personne âgée.
Voici quelques signes qui doivent vous alerter :
Des troubles du comportement : troubles de la mémoire, changement des habitudes alimentaires, isolement, agressivité, tristesse, diminution de l’hygiène, etc.
Des troubles physiques : chute, difficulté à se lever, fatigue, perte de poids, manque d’équilibre, etc.
Si vous avez un doute, n’hésitez pas à vous rapprocher du médecin traitant de la personne âgée afin de faire le point sur son état de santé et de dépendance.
L’Ehpad : la seule solution en cas de dépendance ?
Le maintien à domicile des personnes âgées dépendantes est tout à fait envisageable. En effet, les services d’aide à domicile peuvent permettre aux seniors de rester chez eux tout en bénéficiant d’un accompagnement adapté à leur perte d’autonomie. Les interventions d’un infirmier, d’une aide-ménagère, mais également d’un service de restauration sont précieuses pour les personnes âgées qui ne sont pas prêtes à quitter leur domicile, mais ne peuvent plus effectuer certains actes de la vie quotidienne.
Cependant, plus la perte d’autonomie est forte, plus il peut être difficile pour les proches de gérer la dépendance d’une personne âgée. Les services d’aide à domicile peuvent également montrer leurs limites, notamment lorsque les personnes âgées sont atteintes de troubles cognitifs sévères. Dans un cas comme celui-là, la solution de l’Ehpad est à envisager. La vie en maison de retraite médicalisée est spécialement pensée pour les personnes âgées dépendantes.
Si l’un de vos proches souffre d’une perte d’autonomie sévère, nous vous recommandons de vous rapprocher de son médecin traitant afin de discuter de la solution de l’Ehpad.
Lorsqu’une personne âgée ne souffre pas d’une perte d’autonomie, rien ne s’oppose à ce que celle-ci continue de vivre à son domicile. Cependant, au fil des années, certains seniors peuvent développer des troubles cognitifs (Alzheimer, Parkinson) et physiques. Les personnes âgées en situation en dépendance peuvent être prises en charge en Ehpad. Mais certains seniors s’y opposent et souhaitent rester chez eux le plus longtemps possible. Que faire dans cette situation ? Le maintien à domicile d’une personne âgée dépendante est-il envisageable ? Quelles sont les solutions pour faciliter son quotidien ?
Dans quel cas le maintien à domicile d’une personne âgée en perte d’autonomie est-il envisageable ?
Il est possible, pour une personne âgée en perte d’autonomie, de bénéficier du maintien à domicile. Mais attention, ce n’est pas toujours envisageable. On considère que le maintien à domicile est possible lorsque certains critères sont réunis :
Si l’état de santé de la personne âgée nécessite des soins médicaux, il faut que ces derniers puissent être assurés au domicile du senior. L’intervention d’un infirmier à domicile est bien souvent nécessaire. En général, les troubles physiques permettent le maintien à domicile… Cependant, les troubles du comportement sont plus difficiles à prendre en charge et peuvent mettre en danger le senior.
Les services d’aide à domicile se révèlent être une aide précieuse pour les personnes âgées en perte d’autonomie. Cependant, la famille doit également être disponible pour aider le senior et lui rendre des visites régulières. Une personne âgée isolée de sa famille aura tout intérêt à intégrer un Ehpad pour lutter contre la solitude.
Le domicile de la personne âgée doit également être adapté à son degré de dépendance. Ainsi, un senior qui éprouve des difficultés à se mouvoir pourra rester à son domicile si celui-ci est équipé de rambardes, si la baignoire de sa salle de bain est remplacée par une douche, etc.
Enfin, les ressources financières de la personne âgée et de sa famille ont également une grande importance dans le maintien à domicile. En effet, bien que le tarif d’une maison de retraite médicalisée soit élevé, maintenir une personne âgée dépendante représente également un certain coût : services d’aide à la personne, travaux dans le logement, prise en charge médicale quotidienne adaptée, etc.
Des aides financières pour le maintien à domicile des personnes âgées ?
Comme nous l’avons expliqué, le maintien à domicile d’une personne âgée dépendante représente un certain coût qui ne peut pas toujours être amorti par les familles. Heureusement, il existe certaines aides financières qui permettront aux familles de bénéficier des services d’une auxiliaire de vie sociale ou de tout autre professionnel. Voici quelques aides dont les personnes âgées en perte d’autonomie peuvent bénéficier :
Le conseil départemental verse une aide sociale permettant de faire appel à une aide-ménagère (attention à ne pas dépasser le plafond).
Les caisses de retraite peuvent également proposer une aide aux personnes âgées lorsque celles-ci n’ont pas la possibilité de bénéficier de l’aide sociale du département.
L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est accessible aux personnes âgées dont le GIR a été évalué au niveau 1 à 4.
Il existe également des aides locales de la CCAS.
Quand la maison de retraite médicalisée est la seule solution…
Le maintien à domicile est une excellente solution pour les personnes âgées. Cependant, lorsque l’état de santé du senior se dégrade, que les proches sont trop loin pour rendre visite régulièrement et que la personne âgée devient un danger pour elle-même, le maintien à domicile n’est plus possible. L’Ehpad est une solution à envisager pour les personnes âgées en perte d’autonomie ne pouvant plus rester chez elles. Dans une maison de retraite médicalisée, elles bénéficieront d’un cadre sûr et adapté à leurs besoins.
Lorsque le degré de dépendance d’une personne âgée devient difficile à gérer pour ses proches et que le maintien à domicile n’est plus possible, la solution de l’Ehpad est à envisager. Cependant, l’entrée dans une résidence médicalisée peut être déstabilisante et mal vécue par les personnes âgées dépendantes. Si vous êtes dans l’obligation de placer l’un de vos proches dépendants en Ehpad, voici quelques conseils qui vous permettront de faciliter ses premiers jours en établissement.
Comment préparer une personne âgée à la vie en maison de retraite ?
Lorsque les capacités cognitives d’une personne âgée ne sont pas altérées, une résistance à l’entrée en Ehpad peut apparaître si la décision est contrainte. Dans un premier temps, l’aide à domicile peut permettre le maintien à domicile d’une personne âgée en perte d’autonomie. Mais si la famille se rend compte que cette solution n’est pas envisageable sur le long terme, il est important d’en parler avec la personne âgée, lui expliquer que dans quelques mois, pour sa sécurité, il vaudra mieux entrer en Ehpad.
Pour que la décision soit partagée, il convient de préparer la personne âgée en douceur par la communication. Une période de transition peut également être prévue : l’accueil de jour ou l’hébergement temporaire sont de bonnes façons de chasser les craintes des personnes âgées en perte d’autonomie, en plus de soulager les aidants.
Privilégiez une admission l’après-midi
Le matin, le personnel soignant doit accomplir de nombreuses tâches auprès des résidents de l’Ehpad : la toilette, les soins et la distribution des médicaments. Il est donc préférable de prévoir l’admission de la personne âgée dépendante l’après-midi : le personnel pourra prendre le temps de l’accueillir dans des conditions optimales.
Une visite des locaux et une présentation du personnel pourront être organisées pour faciliter l’intégration de la personne âgée dépendante en EHPAD.
L’importance des visites de la famille et des amis en Ehpad
Le jour de l’admission, la présence de la famille est très importante. En effet, l’entrée en Ehpad peut déstabiliser les seniors : la présence familiale permet une transition en douceur. Avant de quitter le nouveau résident, il est conseillé à la famille de planifier les prochains jours de visite pour que la personne âgée en perte d’autonomie ne se sente pas à tort abandonnée. De manière générale, les visites de la famille et des amis sont très importantes pour le bien-être des seniors.
Des repères familiers dans un environnement nouveau
S’acclimater dans un nouvel environnement est difficile pour tous. Alors pour une personne âgée qui souffre de la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson , il faut comprendre que cela peut être encore plus difficile à vivre. C’est pourquoi, il est vivement conseillé aux personnes âgées d’apporter des objets personnels afin de décorer leur chambre : ces repères familiers sont essentiels pour aider le nouveau résident à se sentir chez lui. Par exemple, vous pouvez l’inciter à apporter des photos, une petite radio, des livres, etc.
Une fois que la personne âgée aura ses repères au sein de l’Ehpad, il est également recommandé de l’inciter (sans la forcer) à participer aux activités proposées par la résidence médicalisée. Une bonne façon d’apprendre à connaître les résidents de l’Ehpad et à s’occuper avec de nombreux loisirs.
N’hésitez pas à vous rapprocher de l’Ehpad afin de vous faire conseiller sur l’intégration de vos proches dépendants en maison de retraite médicalisée.