Gestion des troubles cognitifs à Carthagea

Les troubles cognitifs chez les seniors sont des altérations du fonctionnement cérébral qui peuvent toucher la mémoire, l’apprentissage, la prise de décision, le langage et le raisonnement. Ils peuvent être dus à diverses causes, y compris le vieillissement, et leur gravité varie. Pour les gérer en Ehpad (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes), il est crucial d’adopter une approche personnalisée et multidisciplinaire.

Dans notre maison de retraite Carthagea en Tunisie, nous accordons une importance particulière à la prise en charge des troubles cognitifs, garantissant ainsi le bien-être et la qualité de vie de nos résidents.

Les Troubles Cognitifs chez les seniors

Les troubles cognitifs regroupent diverses altérations de la cognition, incluant des difficultés dans la mémoire, l’attention, le langage, le raisonnement, et la capacité à exécuter des tâches quotidiennes. Ils peuvent être la conséquence du vieillissement normal, mais aussi de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou des traumatismes cérébraux.

Quels sont les symptômes des troubles cognitifs ?

Les symptômes varient en fonction du type et de la gravité du trouble, mais incluent souvent :

  • Pertes de mémoire affectant la vie quotidienne
  • Difficultés de planification ou de résolution de problèmes
  • Problèmes de compréhension visuo-spatiale
  • Difficultés à suivre une conversation ou à trouver les mots
  • Changements d’humeur ou de personnalité

Solutions Basées sur la Recherche Scientifique

Approches Non Médicamenteuses

La recherche met en évidence l’importance d’une approche holistique pour gérer les troubles cognitifs. Cela comprend :

  • Stimulation cognitive : des activités comme les jeux de mémoire, puzzles, et l’utilisation de nouvelles technologies sont encouragées pour stimuler l’esprit.
  • Exercices physiques : la pratique régulière d’activités physiques, comme la marche ou le yoga, a été démontrée pour améliorer la fonction cognitive et ralentir le déclin.
  • Interactions sociales : maintenir des liens sociaux forts aide à prévenir l’isolement et ses effets négatifs sur la cognition.
  • Alimentation équilibrée : un régime riche en fruits, légumes, poissons, et faible en graisses saturées peut contribuer à la santé cognitive.

Approches Médicamenteuses

Bien que les options thérapeutiques varient, certains médicaments peuvent être prescrits pour atténuer les symptômes ou ralentir la progression de certains troubles cognitifs. Il est crucial de consulter un professionnel de santé pour une évaluation et une prescription adaptées.

Comment Carthagea traite les troubles cognitifs ?

Dans les EHPAD, l’environnement de soins joue également un rôle crucial dans la gestion des troubles cognitifs. Cela inclut la création d’un cadre de vie sûr et stimulant, où les résidents peuvent participer à des activités adaptées à leurs capacités. La communication et le soutien émotionnel sont également des aspects importants, contribuant au bien-être général des personnes âgées atteintes de troubles cognitifs.

Au sein de notre EHPAD Carthagea, nous adoptons une approche personnalisée pour chaque résident. Cela inclut des évaluations régulières, une stimulation cognitive quotidienne, des activités physiques adaptées, et, lorsque nécessaire, une intervention médicamenteuse ciblée. Une prise en charge adaptée aux besoins individuels est essentielle.

Carthagea offre un environnement stimulant intellectuellement, avec des activités conçues pour maintenir l’engagement social et la santé physique. Les soins médicaux personnalisés, ainsi que le soutien à la nutrition et l’hydratation, jouent un rôle central dans le maintien de la santé globale et du bien-être des résidents.

Sclérose en plaques maison de retraite

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune. Les symptômes de la sclérose en plaques découlent de la destruction de la myéline mais aussi des neurones eux-mêmes au sein du cerveau et/ou de la moelle ce qui a pour conséquence des troubles sensitifs tels que picotements, engourdissements, décharges électriques, baisses ou pertes de sensations ainsi que des troubles de l’équilibre, de la marche et des pertes de force.

La sclérose en plaques touche en France environ 100 000 patients avec une incidence annuelle probable de 4 à 6 pour 100 000 habitants (HAS). C »est la pathologie neurologique la plus fréquente chez le sujet jeune. Elle constitue la première cause de handicap non traumatique chez les jeunes adultes.

Notre établissement d’hébergement médicalisé peut accueillir des résidents atteints de cette maladie sans condition d’âge minimum.

Quelles sont les causes de la maladie ?

Les facteurs génétiques

Bien qu’il existe une prédisposition génétique à la maladie, la sclérose en plaques n’est pas considérée comme une maladie héréditaire.

La SEP peut toucher plusieurs cas dans une même famille, mais le risque de développer la maladie pour les enfants ou la fratrie d’un patient atteint de SEP, est relativement faible, de l’ordre de 2 à 4 %.

Les facteurs infectieux

La SEP n’est pas non plus une maladie infectieuse, mais selon la théorie actuelle, certains virus persistant depuis l’enfance pourraient jouer un rôle important dans l’apparition puis le développement de la maladie et altérer le système immunitaire du patient. A ce jour, aucun virus n’a été clairement identifié mais certains scientifiques restent convaincus du caractère infectieux de la maladie.

Les facteurs géographiques

Par ailleurs, on note une prévalence de la maladie en Europe du Nord et en Europe Centrale par rapport aux pays d’Europe du Sud et d’Afrique. La SEP est également plus fréquente dans les zones tempérées et les latitudes hautes (> 40 ° et éloignées de l’Équateur) et chez les personnes qui y ont passé leur enfance, que dans les latitudes basses ce qui confirme l’hypothèse d’un facteur ethnique et environnemental dans l’apparition de la maladie.

Quelles sont les symptômes ?

Bien que la maladie se manifeste différemment d’une personne à l’autre, et que les poussées elles-mêmes soient variables les unes des autres chez un même patient, nous pouvons toutefois relever les principaux symptômes suivants.

Les symptômes pouvant apparaître au début de la maladie (un seul peut suffire à diagnostiquer la SEP)

  • Troubles de la vue (vision double, perte de vision complète ou partielle, habituellement d’un oeil à la fois, douleurs lorsqu’on bouge les yeux, mouvements oculaires involontaires, «voile» devant un oeil). Cestroubles constituent le premier symptôme dans environ 20% des cas.
  • Sensations anormales (troubles sensitifs): des douleurs brèves, des fourmillements ou l’impression de décharges électriques. Ces dernières sont surtout ressenties lorsqu’on bouge la tête.
  • Engourdissement ou faiblesse dans un ou plusieurs membres.
  • Fatigue anormale.
  • Tremblements et difficulté à contrôler ses mouvements (troubles de la marche, par exemple).
  • Pertes d’équilibre.
  • Spasmes ou contractures musculaires (spasticité), parfois douloureux.

Les symptômes pouvant survenir durant l’évolution de la maladie

  • Difficultés d’élocution.
  • Incontinence urinaire ou troubles urinaires (envies pressantes, difficultés à vider sa vessie, infections urinaires, etc…).
  • Constipation.
  • Dysfonction sexuelle.
  • Paralysie partielle ou totale (de n’importe quelle partie du corps).
  • Troubles de la mémoire, de l’humeur ou de la concentration.

Comment soigner la sclérose en plaques dans notre Ehpad ?

Lorsque le diagnostic est posé, il est important pour le malade et ses proches de trouver un traitement adapté et des soins de qualité pour améliorer sa vie quotidienne. La prise en charge se fait par un neurologue qui va prescrire un traitement de fond puis le patient sera régulièrement suivi par un kinésithérapeute et éventuellement un psychothérapeute pour l’aider à accepter son handicap et l’accompagner dans un nouveau projet de vie.

Lorsque la dépendance du patient ne permet plus un maintien à domicile, le choix d’un Ehpad s’avère la meilleure solution pour prodiguer des soins médicaux et paramédicaux par un personnel qualifié dans un cadre adapté à son handicap.

Chez Carthagea, notre maison de retraite médicalisée bénéficie d’un personnel soignant spécialement formé à cette pathologie (médecins généralistes et spécialistes, kinésithérapeutes, psychologues, infirmiers, aides-soignants, ergothérapeutes…) et l’emplacement idéal de la résidence offre aux patients un cadre de vie particulièrement agréable.

Comment évolue cette maladie ?

Lorsqu’elle se déclare, la SEP peut se présenter dans un premier temps sous deux formes différentes :

La forme rémittente

Dans ce cas, la maladie évolue par poussées successives mais ne progresse pas. Dès que les poussées se terminent, les symptômes disparaissent totalement. Cette forme concerne principalement les patients jeunes (diagnostiqués entre 25 et 30 ans) et représente 85 % des SEP en début de maladie.

La forme progressive

Dans ce cas, la maladie évolue de manière progressive avec ou sans poussées supplémentaires. Parmi les formes progressives, on distingue :

  • La forme secondairement progressive: elle concerne les patients d’abord atteints par la forme rémittente et apparaît généralement au bout de 10 à 20 ans. Les poussées se font alors plus rares et la marche devient handicapante. Notons toutefois qu’un patient sur 4 ne présente aucune gêne pour marcher après 20 ans d’évolution de cette forme de SEP.
  • La forme primaire progressive: elle démarre plus tardivement (généralement après 40 ans) et évolue plus rapidement que la forme rémittente. Ce type de SEP représente environ 15 % des formes de début de la maladie.

L’espérance de vie chez un patient atteint de SEP 

Il est très difficile d’établir un pronostic pour l’ensemble des patients, tant la maladie se manifeste et évolue différemment d’un sujet à l’autre.

Toutefois, il est important de souligner que 20 à 40 % des patients ne présentent aucun handicap (pouvant entraver leurs activités quotidiennes), durant les 15 à 20 premières années de la maladie.

D’une manière générale, on peut considérer que la SEP entraîne une diminution de l’espérance de vie de 5 à 7 ans.

Enfin, les hommes sont davantage touchés par la progression d’un handicap sévère que les femmes au cours de la maladie. Les hommes présentent en effet un risque de neurodégénérescence et de déficit cognitif plus élevé que les femmes.

Traitement des AVC ou accident vasculaire cérébral dans notre maison de retraite

Chaque année, près de 150 000 personnes sont victimes d’AVC en France. C’est la première cause de handicap acquis chez l’adulte (notamment les personnes âgées dépendantes) et la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer. Il s’agit d’un arrêt brutal de l’irrigation sanguine du cerveau entraînant une privation d’oxygène dans les zones touchées. Selon la rapidité du diagnostic et de la prise en charge, les séquelles peuvent être plus ou moins lourdes. Dans tous les cas, le processus de récupération est très long, des séances de rééducation sont nécessaires plusieurs fois par semaine ainsi qu’une assistance au quotidien pour l’alimentation, la toilette, le déplacement, un suivi médical etc… Certains choisisse une auxiliaire de vie (services d’aide à domicile) d’autres sont dans des maisons de retraite privées.

Le problème avec les soins infirmiers à domicile est qu’ils sont ponctuels. Les soins médicaux sont plus intéressants dans ce cas là lorsqu’ils sont constants.

Dans tous les cas, il faut absolument s’entourer d’une équipe médicale qui aide avec efficacité les personnes atteintes de différentes maladie (des personnes souffrant du Parkinson, à l’AVC). Notre EHPAD est spécialisé dans la prise en charge post AVC, que ce soit pour un séjour temporaire ou permanent.

Les structures d’accueil médicalisées sont adaptées aux seniors: Le cadre de vie de nos établissements est agréable et les personnes d’un grand âge y retrouveront un médecin coordinateur, une aide soignante ainsi que d’autres pensionnaires.

Il faut aussi noter que nos n’accueillons pas seulement une population vieillissante, notre établissement est intergénérationnel.

Qu’est-ce qu’un accident vasculaire?

Un AVC survient lorsque le cerveau n’est plus irrigué en raison d’un obstacle. Il peut s’agir d’un caillot de sang (thrombose) qui bouche un vaisseau sanguin (AVC ischémique ou infarctus cérébral) ou d’une artère qui rompt brutalement dans le cerveau (AVC hémorragique ou rupture d’anévrisme). L’oxygène et les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de la zone du cerveau touchée ne circulent plus et certaines cellules peuvent être endommagées voire totalement détruites.

Il existe également une forme d’AVC plus légère car elle rompt temporairement le flux sanguin dans une partie du cerveau et dure généralement moins d’une heure. On parle alors d’accident ischémique transitoire (AIT). Ses symptômes sont néanmoins à prendre au sérieux car un AIT précède bien souvent un AVC, c’est signe d’alerte élevé qui figure parmi les urgences médicales.

Les symptômes peuvent varier d’un cas à l’autre selon la nature de l’AVC (ischémique ou hémorragique), l’endroit et la taille de la lésion cérébrale, les conséquences sont principalement, la perte de la motricité, perte de la sensibilité et le trouble du langage.

Quels sont les symptômes?

Les symptômes apparaissent subitement et précèdent l’AVC ou l’AIT de quelques minutes à quelques heures. Les signes qui doivent alerter:

  • Confusion, difficulté soudaine à s’exprimer ou à comprendre son interlocuteur
  • Perte de sensibilité ou paralysie d’un côté du visage, d’un bras ou d’une jambe (hémiplégie)
  • Altération de la vue : vision dédoublée ou perte de la vue (principalement d’un seul œil)
  • Vertiges, pertes d’équilibre, et difficultés à coordonner ses mouvements
  • Maux de tête violents et soudains

Quels sont les facteurs de risques d’un AVC ?

L’AVC hémorragique est principalement causé par l’hypertension ou une mauvaise hygiène de vie. S’agissant des AVC ischémiques ou des AIT, de nombreux facteurs peuvent entrer en ligne de compte:

  • L’âge : plus de la moitié des AVC surviennent après 65 ans
  • L’hypertension artérielle
  • Le cholestérol
  • Le diabète
  • Certaines maladies cardiaques (insuffisance cardiaque, arythmie, anomalie de la valve cardiaque…)
  • Une mauvaise hygiène de vie (tabagisme, consommation excessive d’alcool, sédentarité, alimentation déséquilibrée, stress)

Comment limiter les risques?

Quelques conseils simples permettent de réduire les risques d’AVC

  • Diminuer ou arrêter le tabac
  • Limiter sa consommation quotidienne d’alcool à 3 verres de vin pour les hommes et 2 verres pour les femmes
  • Pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique (marche, natation, …): en plus de diminuer le stress, elle permet contrôler l’IMC (Indice de masse corporelle) et d’éviter le surpoids (IMC > 25), voire l’obésité (IMC > 30).
  • Manger équilibré et favoriser la consommation de fruits, légumes et de poissons.
  • Surveiller régulièrement son taux de cholestérol, sa tension artérielle et sa glycémie (pour contrôler le diabète)

Comment agir après un AVC ?

Suivant la zone du cerveau touchée, l’AVC peut avoir des conséquences très variées et les séquelles sont plus ou moins lourdes: altération des fonctions motrices, sensitives, visuelles, troubles du langage, troubles de l’équilibre…

Le processus de récupération est très long, des séances de kinésithérapie et d’orthophonie sont nécessaires plusieurs fois par semaine ainsi qu »une assistance au quotidien pour l’alimentation, la toilette, le déplacement etc…

Notre résidence médicalisée dispose d’un programme de rééducation complet et d’une équipe de professionnels spécialement formés à la prise en charge de ce type de pathologie. Il est important pour un patient de choisir sa maison de retraite ou un établissement d hébergement adapté sa maladie.

Il est préférable pour bien vieillir, de choisir une maison de retraite médicalisée permettant d’avoir des soins infirmiers constants, plutôt qu’un service à domicile de quelques heures. Les personnes atteintes ont une perte d’autonomie non négligeable et l’isolement n’est pas la meilleure solution.

Le kinésithérapeute travaille sur la sensibilité de la peau, et sur la perception et le mouvement des différentes parties du corps dans l’espace, grâce à des exercices de motricité et stimulation sensorielle (exercices de préhension, renforcement musculaire, endurance, massages, etc.)

L’orthophoniste spécialiste du langage, va permettre au patient d’améliorer son élocution

L’ergothérapeute va réapprendre au patient à effectuer les gestes du quotidien (se laver, s’habiller, boire, manger, etc.)

Le psychothérapeute aide le patient dans sa reconstruction psychologique tout au long de sa rééducation.

Nos équipes d’infirmiers et d’aides-soignants accompagnent le patient au quotidien (distribution des médicaments, pansements, soins de confort et d’hygiène…)

Le traitement de l’incontinence

En vieillissant, la vessie est moins élastique et se contracte moins bien. Elle contient moins bien mais se vide également moins bien ce qui multiplie les risques d’infection et les envies d’uriner. Une situation qui peut vite devenir ingérable pour la famille.

Dans notre résidence médicalisée, les personnes âgées dépendantes concernées par l’incontinence sont prises en charge par des professionnels comme le médecin gériatre qui peut le diriger vers un urologue, plus spécialisé pour traiter de l’incontinence et des éventuelles infections afférentes. Et, avec l’aide de notre médecin réadapter, nous adaptons l’environnement de nos patients à leur pathologie.

Qu’est-ce que l’incontinence ?

L’incontinence urinaire se caractérise par des fuites urinaires non contrôlées et concerne plus de 4 millions de français, majoritairement des personnes âgées. Cette situation est souvent vécue douloureusement par les patients et leurs proches. L’incontinence peut avoir plusieurs causes : problèmes de mobilité, déclin cognitif, prise de certains médicaments, diabète, problèmes de vessie, sclérose en plaque.

La fréquence et le volume des pertes urinaires permettent de définir le type d’incontinence du patient. Il existe 5 catégories d’incontinence :

  • L’incontinence urinaire d’effort (fuite involontaire liée à un effort physique : éternuement, toux, rire, …)
  • L’incontinence par regorgement (plus fréquente chez l’homme, souvent liée à l’augmentation de la prostate)
  • L’incontinence par impériosité (hyperactivité de la vessie)
  • L’incontinence fonctionnelle (liée à des troubles cognitifs et des problèmes de mobilité)
  • L’incontinence urinaire mixte (associant plusieurs types d’incontinence)

Comment gérer l’incontinence au quotidien ?

Souvent taboue, l’incontinence peut engendrer chez le patient des conduites d’évitement, voire d’isolement social. Il peut ressentir de la honte et de la culpabilité. Il est donc important d’adopter des conduites permettant de mieux gérer son incontinence et de mieux la vivre au quotidien.

Dédramatiser

En expliquant au patient que ce trouble est très courant et peut concerner tout le monde, cela lui permettra de s’exprimer plus librement et de contribuer à faciliter le diagnostic afin de l’accompagner vers des solutions adaptées, comme des protections urinaires. Mais évitez d’employer le terme de « couche » qui peut avoir une connotation dégradante renvoyant à la petite enfance ou à la sénilité, et utilisez plutôt le terme de protection urinaire.

Accès facilité aux toilettes

Les toilettes doivent être facilement accessibles, notamment la nuit en dégageant les couloirs, en éclairant l’accès aux cabinets et en plaçant une poubelle à proximité pour y jeter les protections urinaires usagées.

Boire suffisamment d’eau

Contrairement aux idées reçues, boire moins ne diminue pas l’incontinence. Non seulement, vous vous déshydratez mais une consommation trop faible favorise la prolifération de bactéries, responsables des infections urinaires.

Recourir à des protections hygiéniques

Différents types de protections existent pour améliorer le confort des personnes âgées atteintes d’incontinence.

Comment choisir sa protection incontinence ?

Il existe de nombreuses protections féminines et masculines qui vont de la simple garniture au change complet, elle dépendent du type d’incontinence du patient et de son degré d’autonomie.

Les critères liés à prendre en compte dans le choix d’une protection :

  • Le sexe du patient
  • Sa morphologie
  • Son niveau d’autonomie
  • La fréquence des fuites urinaires
  • Le volume des pertes urinaires

Pour les fuites légères (quelques gouttes, principalement durant l’effort), les protections anatomiques offrent une excellente protection et un confort optimal. Il existe des protections spécifiques pour femmes et des coquilles adaptées à l’anatomie masculine.

Pour les fuites modérées (volume plus important ou fuites en continu sous forme de jets), il est préférable d’utiliser des sous-vêtements absorbants, confortables et efficaces.

Pour des fuites plus importantes (souvent brutales et d’un volume supérieur à 200 ml), il existe des sous-vêtements super-absorbants mieux adaptés et tout aussi confortables.

Pour les personnes partiellement autonomes, c’est-à-dire qui peuvent se mouvoir et se rendre seules aux toilettes, le choix de la protection dépendra du type d’incontinence (fréquence et volume). Elles pourront alors opter pour des sous-vêtements absorbants ou un change complet.

Pour les personnes totalement dépendantes, l’incontinence est bien souvent liée à des problèmes cognitifs en plus des problèmes classiques de tonicité musculaire et de mobilité. Dans ce cas, il s’agit d’une incontinence mixte et sévère qui nécessite des changes complets offrant les plus grandes capacités d’absorption.

Quels traitements pour l’incontinence en maison médicalisée

Lorsque l’incontinence est telle qu’elle réduit l’autonomie de la personne qui en est atteinte et que le maintien à domicile n’est plus possible, une prise en charge dans une maison médicalisée peut s’avérer nécessaire. Nos résidences services proposent plusieurs types de traitement suivant le profil du patient. Les soins réalisés par notre équipe soignante sont placés sous le contrôle d’un médecin coordinateur.

La rééducation périnéale

Principalement utilisée pour les incontinences d’effort, mais aussi les incontinences par impériosité et les incontinences mixtes, elle est pratiquée par un kinésithérapeute et permet de renforcer les muscles du périnée.

Les traitements médicamenteux

Les anticholinergiques peuvent être indiqués en cas d’incontinence par impériosité, ils agissent sur la contraction du muscle de la vessie.

Chez les hommes atteints d’hypertrophie bénigne de la prostate, les alpha bloquants agissent sur le tonus musculaire et luttent contre les contractions responsables de l’obstacle urinaire.

Enfin, des traitements hormonaux peuvent être prescrits aux femmes afin de lutter contre l’atrophie vulvaire et urétrale.

La chirurgie

En cas d’hospitalisation nécessaire, Carthagea a signé des conventions avec des cliniques privées afin de prendre en charge rapidement les résidents.

L’indication d’un traitement chirurgical dépend de la qualité des tissus du patient. Il s’agit principalement de placer des bandelettes sous-urétrales ainsi que des ballons ajustables permettant de comprimer l’urètre.

En cas de déficience des fonctions d’ouverture et de fermeture du sphincter, la mise en place d’un sphincter artificiel peut être envisagé.

Les palliatifs

Utilisés de manière ponctuelle en attendant l’efficacité d’un traitement curatif, ou de manière plus durable si aucune aucune autre solution n’est possible, les palliatifs absorbants permettent d’améliorer le confort et la qualité de vie des patients.

La sonde urinaire ne sera utilisée qu’en dernier recours.

La maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative qui résulte de la mort lente et progressive des neurones du cerveau. Avec plus de 200 000 personnes touchées par la maladie en France, Parkinson figure, avec Alzheimer et les AVC, parmi les formes de dépendances les plus courantes chez les personnes âgées.

Cette affection ne réduit pas l’espérance de vie du patient mais nécessite un encadrement médical adapté. Chez Carthagea, notre maison de retraite médicalisée est équipée pour l’accueil des personnes atteintes de cette maladie.

Cet article vous invite à découvrir les principales caractéristiques de la maladie de Parkinson et vous présente les avantages d’une prise en charge dans notre Ehpad, auprès de professionnels qualifiés et spécifiquement formés pour vous accompagner dans un cadre exceptionnel.

Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?

Parkinson est une maladie neurodégénérative qui se caractérise par la destruction des neurones à dopamine impliqués dans le contrôle des mouvements du corps et la motivation.

Lorsque ces types de neurones sont détruits à hauteur de 50 à 70 %, les premiers symptômes apparaissent (raideur, lenteur de mouvement, tremblements au repos, apathie…). C’est bien à souvent à ce moment-là que le diagnostic est posé. En France, la maladie est diagnostiquée en moyenne à l’âge de 58 ans.

Bien que les symptômes (voir plus bas) soient aisément identifiables, les causes de la maladie sont à ce jour encore inconnues. Toutefois, il semblerait que des facteurs génétiques couplés à des facteurs environnementaux constituent une piste sérieuse à creuser pour mieux identifier l’origine de la maladie.

Qui sont les personnes les plus touchées par cette maladie ?

A l’échelle mondiale, 5 millions de personnes sont atteintes de la maladie de Parkinson. Un chiffre qui pourraient frôler les 10 millions à l’horizon 2030.

Cette affection touche en France environ 200 000 personnes et 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.

Avec 2 fois plus de cas en l’espace de 25 ans, Parkinson représente la deuxième maladie neurodégénérative, après la maladie d’Alzheimer et la deuxième cause de handicap moteur d »origine neurologique chez les personnes âgées après les AVC.

  • Les hommes sont davantage touchés que les femmes : 1,5 fois plus
  • 17 % des nouveaux cas diagnostiqués sont âgés de moins de 65 ans
  • La maladie augmente considérablement (2 fois plus de cas en 25 ans) en raison du vieillissement de la population et de l’allongement de la durée de vie

Prévalence de la maladie de Parkinson en France en 2015 par âge et par sexe

Source : https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport-frequence-maladie-parkinson-france.pdf

Quels sont les symptômes ?

Parkinson est une maladie complexe qui évolue différemment selon les patients et peut présenter des symptômes variables d’une personne à une autre.

Les symptômes majeurs de la maladie sont la lenteur à initier les mouvements (akinésie), une raideur musculaire spécifique et le tremblement au repos, d’autres manifestations peuvent apparaître : fatigue, l »apathie ainsi que des troubles de la motricité, troubles du comportement…

Il est très fréquent que les symptômes ne touchent que la moitié du corps, on parle alors de manifestations asymétriques.

Pourquoi venir dans un Ehpad tel que Carthagea ?

Pour contrôler l’évolution de la maladie, une prise en charge médicale et un encadrement adaptés sont indispensables. Il est donc essentiel de bien choisir une maison de retraite, tant pour le personnes âgées dépendantes que pour leurs familles.

Chez Carthagea, nos résidents en perte d’autonomie sont soignés par un personnel qualifié et spécialement formé à cette pathologie, avec un service haut de gamme dans un cadre exceptionnel. Nos établissements sont spécialement conçus dans le souci d’améliorer la fin de vie de nos pensionnaires avec des soins de qualité et un environnement apaisant.

Les pensionnaires nécessitant un accompagnement dans les actes essentiels de la vie (pour le lever, le coucher, la toilette, les repas…) sont aidés par le personnel de l’Ehpad dans un souci de bientraitance et dans une atmosphère chaleureuse.

Les soins réalisés par notre équipe soignante sont placés sous le contrôle d’un médecin coordinateur.

Les soins quotidiens (pansements, mesure de la glycémie, distribution des médicaments…) sont effectués par le personnel soignant de l’Ehpad. Le médecin coordonnateur et son équipe s’occupent également de la coordination des interventions du médecin traitant (qui n’est pas le médecin coordonnateur) et des rendez-vous avec les spécialistes.

Enfin, une convention fiscale s’applique entre la France et la Tunisie permettant une réduction d »impôt.

Comprendre la perte d’autonomie chez les personnes âgées

Dépendance et perte d’autonomie chez les personnes âgées

En France, 7,8% des personnes âgées de plus de 60 ans sont dépendantes. Avec le vieillissement de la population, les personnes dépendantes sont de plus en plus nombreuses : c’est pourquoi il est essentiel de se renseigner sur la perte d’autonomie des seniors.

Qu’est-ce que la dépendance et la perte d’autonomie ?

Lorsque l’on parle des personnes âgées en France, les sujets de la dépendance et de la perte d’autonomie sont bien souvent abordés. Cela n’a rien d’étonnant : nous avons tous, dans notre entourage, une personne âgée atteinte de la maladie de Parkinson ou encore d’Alzheimer. Ces questions sont cruciales pour assurer une prise en charge adaptée et offrir un soutien nécessaire aux personnes âgées. Il est important de sensibiliser la société à ces enjeux et de promouvoir des solutions pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées.

Le degré de dépendance varie en fonction des individus. Pour cette raison, la grille AGGIR (Autonomie Gérontologique Groupe Iso-Ressources) a été instaurée. Elle permet d’évaluer le niveau de dépendance des personnes âgées, qui va de GIR 1 à GIR 6. Les niveaux 1 et 2 correspondent à une perte d’autonomie sévère, où l’individu est confiné à un fauteuil roulant ou ne peut pas se lever de son lit médicalisé.

Quels sont les signes qui doivent alerter ?

S’il y a des personnes âgées dans votre entourage, il est important de surveiller leur comportement afin d’identifier la perte d’autonomie. En effet, celle-ci s’installe bien souvent progressivement. Il est important de reconnaître les premiers signes afin de pouvoir prendre les décisions adaptées pour le bien-être de la personne âgée.

Voici quelques signes qui doivent vous alerter :

  • Des troubles du comportement : troubles de la mémoire, changement des habitudes alimentaires, isolement, agressivité, tristesse, diminution de l’hygiène, etc.
  • Des troubles physiques : chute, difficulté à se lever, fatigue, perte de poids, manque d’équilibre, etc.

Si vous avez un doute, n’hésitez pas à vous rapprocher du médecin traitant de la personne âgée afin de faire le point sur son état de santé et de dépendance.

L’Ehpad : la seule solution en cas de dépendance ?

Le maintien à domicile des personnes âgées dépendantes est tout à fait envisageable. En effet, les services d’aide à domicile peuvent permettre aux seniors de rester chez eux tout en bénéficiant d’un accompagnement adapté à leur perte d’autonomie. Les interventions d’un infirmier, d’une aide-ménagère, mais également d’un service de restauration sont précieuses pour les personnes âgées qui ne sont pas prêtes à quitter leur domicile, mais ne peuvent plus effectuer certains actes de la vie quotidienne.

Cependant, plus la perte d’autonomie est forte, plus il peut être difficile pour les proches de gérer la dépendance d’une personne âgée. Les services d’aide à domicile peuvent également montrer leurs limites, notamment lorsque les personnes âgées sont atteintes de troubles cognitifs sévères. Dans un cas comme celui-là, la solution de l’Ehpad est à envisager. La vie en maison de retraite médicalisée est spécialement pensée pour les personnes âgées dépendantes.

Si l’un de vos proches souffre d’une perte d’autonomie sévère, nous vous recommandons de vous rapprocher de son médecin traitant afin de discuter de la solution de l’Ehpad.

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